SNUipp-FSU de l’Eure (27)

Comme prévu ; le GT s’est tenu ce vendredi 11 à la DSDEN, présidé par la secrétaire générale en présence de l’IEN –A et des personnels de la DOS.

La secrétaire générale a, tout d’abord, présenté le cadre général de la préparation de la rentrée avec : une dotation de + 22 postes et une prévision d’effectifs en baisse de – 341 élèves sur le département. Cette baisse fait suite à la baisse enregistrée à la rentrée 2015 (260 élèves), les deux cumulées représentent l’équivalent de 24 classes pour la secrétaire générale.

La volonté du DASEN est de placer la rentrée 2016 sous la « bannière du qualitatif » : traitement de la difficulté scolaire, remplacement, formation. Pour le remplacement, ce sont 16 postes (8 ZIL et 8 BD) qui sont créés : une bonne chose qui risque, malheureusement, de ne pas suffire pour assurer tous les remplacements…

Pour l’instant il y a 16 propositions d’ouvertures pour 41 fermetures. L’objet de ce groupe de travail était d’étudier chaque situation, les décisions de maintenir ou non ces propositions étant prises vendredi 18 mars lors du Comité Technique par le DASEN.

Le SNUIPP/FSU est intervenu en séance pour défendre toutes les situations que les écoles lui avaient transmises en s’appuyant à la fois sur les chiffres d’élèves prévus mais aussi, souvent, sur le profil scolaire et social de la population de la commune. En effet, pour le SNUIPP/FSU les seuils que l’administration se donne ne sauraient résumer toute la réalité d’une école.

Par ailleurs, la secrétaire générale a précisé que, prenant en compte la loi NOTRE qui conduit à la création de nouvelles communes, sur 3 secteurs il y n’y avait aucune mesure de carte scolaire. Le temps est ainsi laissé aux élus de « rationnaliser » les moyens scolaires. Ces trois secteurs concernent les nouvelles communes de Vexin/Epte, Chambois et le regroupement de Venables/Bernières sur Seine et Tosny. La situation sera étudiée à la rentrée 2017…

Au total, ces fusions de communes ou mouvements dans les Regroupements Pédagogiques touchent 76 communes du département. La secrétaire générale a pointé qu’environ 60% des écoles de l’Eure comptaient de 1 à 3 classes. L’espoir, pour la DSDEN, que la réorganisation territoriale engagée favorise et accélère la fermeture de petites écoles est donc perceptible…

A contrario, le SNUIPP/FSU s’est interrogé sur la logique des « absorptions/fusions » d’écoles engagées à Evreux : faire de gros groupes scolaires n’est pas forcément la meilleure façon pour rendre le temps scolaire plus vivable pour les enseignants comme pour les élèves… Ce n’est pas , non plus, la meilleure manière de renforcer la spécificité de l’école maternelle…

Le SNUIPP/FSU est réintervenu également pour dénoncer le retour de l’accueil des Toutes Petites Sections en classe « ordinaire » de Petite Section. L’argument avancé par la DSDEN (les dispositifs de TPS ne font pas le plein) n’est pas recevable et c’est un vrai retour en arrière pour un département comme l’Eure.

Le SNUIPP/FSU est également intervenu pour condamner le transfert de postes E. Il a fait la proposition de réelles ouvertures là où les besoins se font effectivement sentir. Le tout accompagné d’un accroissement des départs en formations spécialisées : formations qui ne doivent pas se limiter à des « formations maison »…

Prochain rendez-vous, maintenant, vendredi 18 mars pour le Comité Technique. Le CDEN, présidé par le Préfet, se réunira le vendredi 25 mars.

N’hésitez pas, d’ici là, à nous transmettre toute nouvelle information pour que nous puissions défendre au mieux votre école. Au-delà, des 18 et 25 mars, le SNUIPP/FSU continuera d’intervenir pour que les situations encore en litige trouvent une issue positive pour les enseignants et les élèves.